Abstraction #4

 

Juillet à Arles... dans une ruelle ombragée près des arènes, une vieille valise ouverte est posée sur un muret. À l'intérieur et offertes à tous, de toutes petites photographies anciennes, tirées par contact, jaunies par le temps, fatiguées et souvent déchirées ou pliées par des vies trop longtemps passées au fond d’un vieux portefeuille en cuir, sont ici entassées, par centaines. Portraits sépias, paysages d’ailleurs, photos de soldats, portraits d’enfants... certaines images sont si abîmées qu’on ne peut reconnaître le sujet. Peut-être la photo d’une statue, image d’un chien flou, d'un clocher ou encore d'un lac...

 

 

Ces photos d’inconnus attendent une nouvelle vie.

 

En sélectionner quelques-unes, au hasard ou au coup de cœur. Cinq ? Sept ? Celle-ci ? Pourquoi pas celle-là ? J’en compte maintenant neuf dans mes mains.

 

Et si ces images pouvaient nous raconter une nouvelle histoire. Trouver l’inspiration, trouver le lien, un titre… C’est ainsi que naquît « Blanche ».